Elections professionnelles
Mais où vont-ils chercher çà ?
Dans la bousculade des élections professionnelles de dernière minute, nous avons vu de tout :
- des convocations envoyées aux syndicats à des adresses improbables ou obsolètes,
- des convocations d’un même groupe envoyées pour 2 écoles différentes à 2 adresses différentes mais pour une négociation de protocole préélectoral à la même heure et le même jour,
- des décomptes d’équivalents temps-plein erronés sur les listes électorales,
- des oublis des personnels mis à disposition,
- des représentants de l’employeur qui, soudain, se pensent éligibles,
- des élections proposées les jours où les enseignants ou formateurs sont en vacances,
- des élections proposées les veilles de Noel et du jour de l’an,
- des envois de bulletins de vote par correspondance avec des tarifs soit lettres vertes soit lettres prioritaires selon les électeurs,
- des envois si tardifs que les bulletins de vote arrivaient après la clôture du bureau de vote,
- des urnes déposées négligemment dans une salle, sans président de bureau ni assesseur.
Muriel Pénicaud, ministre du travail, disait bien que certaines entreprises ne jouaient pas le jeu et étaient réticentes. C’est le moins qu’on puisse dire mais….. à qui la faute ?